Entropie et Altérité, deux écueils de l'éthologie moderne

Ce petit roman, succint, mais pas assez pour en faire une longue nouvelle et trop peu anglo-saxon pour en faire une novella, nous narre les aventures de deux énergumènes grands amateurs de caviar, de concombre à la crème et d'éthologie, Entropie Tabatabaei et Altérité Mazandarani. Possédés par deux démons, un chacun – mais cela n'est, depuis la phrase précédente, plus une surprise pour toute personne connaissant le sens théologique d'« énergumène » –, ces Bouvard et Pécuchet moyen-orientaux décident de partir vivre à la campagne pour y pratiquer l'art luciférien de, je vous le donne en mille, l'éthologie. À partir de là, le titre est pour une bonne part expliqué et l'histoire n'a plus qu'à vivre sa petite vie jusqu'au dernier chapitre où l'on apprend que le vrai coupable était en fait le majordome.

L'auteur ayant eu la bonne idée d'achever son œuvre après seulement trois jours d'écriture, en profita pour finir le roman que le Père la moustache (أبو شنب؟), avait laissé inachevé et dont il s'était inspiré, et réécrire trois autres ouvrages dont la fin laissait à désirer. Cela lui prit le reste de la semaine. Le septième jour, voyant son œuvre, il s'en satisfit et décida de se reposer. Il ne s'est depuis pas réveillé et certains doutent même de son existence. Les incrédules !