Le muscle est avant tout là pour faire tourner la machine. C'est la force derrière les belles promesses du cerveau, l'esthétisme statique du chapeau ou le je-m'en-fichisme de l'âme. Malgré ses grands airs, le muscle n'est pas une forte tête. Portée avec élégance par les sauvages du terrain de rugby de l'École supérieur du savoir-vivre de Plymouth, il perdure encore parmi les immortels en fin de vie de l'Académie française, du moins lorsque ces derniers ont connu les joies de l'aventure structurale en terre sud-américaine, tel un Lévi-Strauss, ou l'amour via une théorie neutrinienne de la lumière, comme Monsieur Louis de Broglie1) par exemple.
Le muscle est aussi, ne l'oublions pas, une optimisation de l'action, un indispensable dans la survie de l'espèce, et les cardiaques vous le diront : sans lui pas de lendemain. Et ceci est aussi vrai dans le sport, les échanges sociaux en général, les échanges sociaux en particulier, l'art que la pêche à la dynamite. Bien sûr, accompagné d'une nudité de bon ton et embelli d'une feuille de chêne — ou de salade si vous n'en avez pas sous la main — le muscle révèle toute sa splendeur sous le soleil éclatant du jardin terrestre — ou zil-blâhien si vous n'avez pas ça sous la main.