Est espace l'accessible lointain qui surplombe la tête de la quasi totalité des arthropodes terrestres, les quelques explorateurs stellaires invertébrés, déracinés de leur très chère planète faisant exception à cette règle immuable depuis des siècles.

Sont cousins mais pas synonyme l'espace et le vide, l'un se nourrissant de l'autre en un ultime blasphème. Du cataclysmique de leur relation bestiale est né le besoin inextinguible chez l'anthropoïde, et c'est tant mieux, de remplir tout lieu où l'absence est reine, et je serai roi.

Cela se concrétise de manière saine par un bon repas plantureux et, lorsque la maladie consumériste prend le pas, grosse tumeur de l'inconscient collectif, par une folie vestimentaire coûteuse.

La fusée est le moyen de locomotion privilégié pour une grande ballade dans ce lieu fait de pas grand chose ou d'un excès de rien qu'est l'espace. Peuvent parfois y être rencontrées des entités omnipotentes, omniscientes et omni reprendra plus dont le seul désir dans la vie est de jouer avec nos petit corps fragiles et putrescibles, afin de remplir ce vide de l'existence que Schopenhauer l'ancien avait inventé de toute pièce pour taquiner Søren Kierkegaard, le coquin.