Huit heures hors du monde

La praxis est morte, la pauvre, esseulée et honnie. Ce film lui rend hommage.

Résumé :

Le cinéma est un lieu privilégié pour l'expérimentation artistique. Dans « Huit heures hors du monde », le spectateur est plongé dans une inaction complète et silencieuse. Durant huit heures est diffusé sur l'écran un fond noir, sans musique tapageuses ou dialogues inutiles. Du calme avant-gardiste qui, tout en portant un hommage à des énergumènes comme Andy Warhol, tente de les surpasser dans le subversif figé. Ce film a donc un message lourd de sens qu'il est possible de traduire par cette exclamation enjouée : « Mort à la praxis ! ».