Coup d'état

Le coup d'État est avant tout un terme venu dont ne sait trop quel lexique. Nous aventurant dans le domaine des suppositions infondées, nous pourrions faire remarquer que le mot کودتا existe en pashto et est le doppelgänger définitionnel parfait du mot qui nous préoccupe. Sans preuve aucune et avec une certaine mauvaise foi nous pourrions, de cet état de fait, sauter sur des conclusions hâtives et erronées.

Pour empêcher cela, mieux vaut prendre une pause dans le discours et nous intéresser au sens du terme plutôt qu'au discours exégétique qu'il entraîne. Le coup d'État est avant tout un acte violent pour retourner la situation à son avantage dans un court délai. La longueur même de ce délai est sujet à palabres sans fin autour d'une table et d'une bonne camomille au niveau des académies patentés de tous bords, par commencer par celle de littérature pashto, située à Ghazni, Afghanistan. Car, n'oublions pas le cas de Othon Barbe-rouge-orange le Terrible, alors duc auto-proclamé de Westphalie, qui ne réussit à se hisser sur le trône du Saint Empire Romain Germanique qu'après une lutte acharnée avec le tissu par trop glissant du siège dû à son rang. De ce coup d'état véritable qui dura vingt-trois ans, l'Histoire ne retint hélas que la mise aux galères des vendeurs de satin de l'Empire, oubliant, de fait, l'existence même de Barbe-rouge-orange.

Le temps du doute étant passé, nous pouvons dès à présent affirmer haut et fort que l'expression coup d'État vient bien du pashto et non d'une quelconque racine juliette-gréco-latine, n'en déplaise au chansonniers.