Le post-destructivisme

Comme l’antédiluvianisme, ou autres billevesées à prétention artistique, le post-destructivisme est férocement ancré dans son époque. Ses contours épousent à merveille la totale décadence de son temps, sans pour autant plonger dans le mauvais goût tape-à-l’œil, clinquant et grand-guignolesque d’une thanatologie marchande parasite d’une jeunesse qui s’oublie faute de s’enfuir ou d’avoir la moindre chose à dire. Le mot-clef ici est bien fachon-victime, s’il est possible d’appeler ce barbarisme bossu et crachotant un mot. Pouâh !

Critique facile, certes, que celle-ci, mais, il n’empêche que tout ça ne vaut pas la frénésie des banquets de jadis. D’ailleurs, il fait faim, comme le dit si bien moi-même, à l’instant. Hop, je me mue en poëte le temps d’un écrit.

Le post-destructivisme est donc, avis personnel mis à part, une énième tentative de renouer avec l’art véritable et un énième échec.